Bernard Buffet (1928 -1999)

Lot 22
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Bernard Buffet (1928 -1999)
Le train de vagues à la pointe des Poulains, 1991 Huile sur toile, signée et datée en haut sur la gauche, titrée, marquée du cachet Maurice Garnier et annotée MG au dos Oil on canvas, signed and dated upper left, titled, stamped Maurice Garnier and noted MG on reverse 81.5 x 116 cm - 31 7 / 8 x 45 2 / 3 in. Un certificat d'authenticité rédigé par Ia Galerie Maurice Garnier en date du 4 décembre 2012 sera remis à l’acquéreur. BIBLIOGRAPHIE HARAMBOURG Lydia, Bernard Buffet et la Bretagne, Editions Palantines, p123 repr. Bonjour Monsieur Buffet, catalogue de l’exposition au Musée Courbet, Ornans, Eté 1993, n° 53 repr. EXPOSITION Bonjour Monsieur Buffet, Musée Courbet, Ornans, Eté 1993, n° 53  Chapelle Jeanne D’Arc, Thouars (Deux Sèvres), 1994 « Le Fonds de Dotation Bernard Buffet a été créé en juillet 2009 par Ida et Maurice Garnier. Ces derniers ont fait don au Fonds de Dotation de 234 peintures à l’huile, 41 techniques mixtes et 36 dessins, destinés à constituer le fonds d’un futur Musée Bernard Buffet. En outre, pour assurer le fonctionnement de ce Fonds de Dotation, Ida et Maurice Garnier ont fait don de peintures à l’huile et de techniques mixtes destinées à la vente. » PROVENANCE Collection Fonds de dotation Bernard Buffet (d’après une étiquette au verso) Collection privée, France BERNARD BUFFET Le train de vagues à la pointes des Poulains détail Bernard Buffet (1928-1999) est considéré comme l’un des peintres majeurs du XXe siècle en France. Bénéficiant très tôt de l’engouement du public, il a aussi été décrié par la critique. La presse s’empare de son image qu’elle fait osciller entre « peintre de la misère des jeunes après la guerre » et « peintre millionnaire de la misère ». Au milieu des années 1950, il fréquente la vie artistique et nocturne de Saint-Germain des Prés dont font partie Françoise Sagan et les existentialistes. Ces années marquent pour Bernard Buffet le début de la collaboration avec le galeriste Maurice Garnier qui toute sa vie exposera et défendra son œuvre. À partir de 1956, l’artiste enrichit son style qui se caractérisait auparavant par des couleurs sombres, reflétant l’après-guerre. Graphisme nerveux et écriture acérée demeurent mais les compositions aux tonalités réduites s’agrémentent d’une couleur brillante. La touche s’épaissit pour laisser place à une pâte épaisse et lourde pouvant former des coulures qui rappellent l’abstraction gestuelle. La Bretagne, où a vécu Bernard Buffet pendant une partie de son adolescence n’a cessé d’accompagner son parcours pictural. Ses ports, l’aridité de ses paysages côtiers, la nature sauvage et l’immensité de la mer restent dans son imaginaire tout au long de sa vie. Même quand il sera loin, ces paysages constituent une source dans laquelle il puisera toujours. C’est cette mémoire affective qui est à l’œuvre dans Le train de vagues à la pointe des Poulains peint en 1991. Bernard Buffet adopte une manière large et des coups de pinceaux dynamiques pour sculpter les vagues et représenter la mer en perpétuelle évolution. Le premier plan repousse et élargit la profondeur jusqu’à la ligne d’horizon où une légère éclaircie dans le ciel nuageux apporte de la lumière au tableau tout en le teintant de mysticisme. Il associe ici deux approches esthétiques qui lui sont chères : la ligne acérée - notamment dans les contours du phare et dans la signature – et la matière expressive. À la fin des années 1980 l’intérêt de Bernard Buffet pour la mer et pour la Bretagne est plus que toujours présent. En 1989, il peint dans son domaine de la Baume un ensemble monumental « Vingt mille lieues sous les mers » d’après le roman de Jules Verne, où il élève le capitaine Nemo au niveau de Dante. En 1990, il expose à la Galerie Maurice Garnier pour l’exposition « La Bretagne ». Rarement l’artiste se livrera à une peinture aussi expressionniste – presque lyrique – que dans Le train de vagues à la pointe des Poulains appartenant à une série commencée dans les années 1990. Bernard Buffet y livrera des représentations intemporelles de la Bretagne, où la mer sauvage et primitive trouvera sa forme accomplie dans son ultime peinture Tempête en Bretagne peinte en 1999. L’œuvre que nous présentons aujourd’hui est le calme avant cette dernière tempête. Entretien avec Le Figaro, 29 septembre 1992 Comment savez-vous qu’un tableau est bon ? (…) Les spécialistes, les conservateurs ou les critiques doivent bien le voir eux ? « Les conservateurs et les critiques me haïssent. Ils trouvent que je fais toujours la même chose. Mais reproche-t-on à Bach d’écrire le même morceau de musique, à Greco d’être toujours le même, à Céline d’être identique à lui-même ? (…) Quand j’étais jeune, j’avais peut-être un côté romantique, je défiais la vie avec la mort sans en être conscient. Aujourd’hui, en vieillissant, sans vra
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