Moïse KISLING (1891-1953)

Lot 34
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Estimation :
45000 - 65000 EUR
Moïse KISLING (1891-1953)
Jeune fille aux macarons Huile sur toile Signée en bas à gauche Inscrite «M. Kisling/3 rue Bara/Paris (VIe)» dans un rectangle au dos Oil on canvas, signed lower left, inscribed «M. Kisling/3 rue Bara/Paris (IVe)» on the reverse 65 x 50 cm - 25 1/2 x 19 5/8 in. Un certificat d'authenticité de Monsieur Jean Kisling, en date du 26 mai 1998, sera remis à l'acquéreur. Ce document indique que le tableau a été peint en 1923. PROVENANCE Vente, Les Floralies, Me Blache, Versailles, Hôtel Rameau, 7 juin 1966, lot 44 (reproduit en couleurs) Vente, European Auction Company, Luxembourg, 10 mai 1998, lot 131 Collection particulière, France (acquis à la vente précédente) «Kisling est lui aussi un romantique, mais comme son ami Modigliani, c'est plutôt le drame intérieur qu'il se plaît à exprimer. Chez lui pas de corps tordus comme dans l'oeuvre de Rouault, pas de paysages désolés et tumultueux comme chez Utrillo ou Vlaminck, mais toute la tristesse des existences sans espoir, toute la souffrance qui ne s'extériorisera ni par des cris, ni par des actes, nous est montrée dans ce mélancolique visage de fillette, si discret et si attachant. Kisling qui, dans les toiles qu'il nous envoie du Midi, montre son goût pour les couleurs éclatantes et un peu acides, a traité ce portrait avec une sobriété qui fait mieux ressortir les qualités picturales d'un artiste qui conquiert peu à peu la première place à côté des plus grands peintres du temps.» Georges Charensol, «Le Salon des Tuileries», in L'Amour de l'art, 1926, p. 208 «Kisling s'est penché aussi sur les êtres frêles, sur les pauvres et sur les enfants. Qui ne connaît ce portrait de jeune garçon aussi perdu dans sa pèlerine que dans la vie, ses orphelins, ses mendiants, toutes ces oeuvres qui atteignent à une si grande émotion, et où Kisling a su retrouver le tragique de certaines images populaires. Jamais devant ses toiles, on n'a l'impression de se trouver devant un sujet. Il entre, en effet, dans son art une raison et une signification plus humaines.» Jacques Guenne, «Portraits d'artistes, Kisling», in L'Art vivant, 15 juin 1925, n°12, p. 10
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