Ferrari 250 GT Berlinetta SWB (c) 1962

Lot 26
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750000 - 950000 EUR
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Ferrari 250 GT Berlinetta SWB (c) 1962
Titre de circulation britannique Châssis n°: 3369GT Moteur n° : 3369 La plus belle des Ferrari de course et de route Carrosserie en aluminium réalisée par Bacchelli  Sort de 26 000 € de frais chez Ferrari Pozzi Éligible en compétitions historiques dont Le Tour Auto et Le Greatest Trophy by Peter Auto 24 Heures du Mans 1959: deux Ferrari 250 GT arborant une inédite et sublime carrosserie Berlinettasignée Pinin Farina prennent le départ. Le dessin est beau mais encore un peu pataud puisqu’elles sont carrossées par Scaglietti sur le châssis d’empattement standard (2,60 m). Il faudra attendre octobre 1959 pour que la version définitive sur châssis raccourci (2,41 m) ne se dévoile sous la nef du Grand Palais à l’occasion du très attendu Salon de l’Automobile. Ca y est, la 250 GT Passo Corto (châssis court en italien) ou Short Wheel Base (en anglais, SWB) est officiellement née. PininFarina, qui a entretemps changé son nom en un seul mot, vient de signer son chef d’œuvre absolu. Ce fameux empattement court transforme non seulement la ligne très ramassée du bolide, mais aussi le comportement de l’iconique Ferrari 250 avec une tenue de route améliorée,notamment en courbe où la voiture se montre plus agile. En 1960 et 1961, la nouvelle venue va d’ailleurs faire montre de ses arrogantes performances sur les circuits européens (trois victoires de classes successives au Mans!), où son moteur V12Colombo de 3.0l de cylindrée poussé à près de 300 ch fait parler la poudre. Pour ralentir l’ensemble (1100 kg sur la balance), la nouvelle venue inaugure aussi un système à quatre freins à disque Dunlop, en remplacement des vieillissants tambours...L’iconique Ferrari tient une place à part dans l’histoire de la marque au Cavalino Rampante, puisqu’elle fut conçue à la fois pour la course et pour la route, réussissant la parfaite alchimie des performances et de la beauté sculpturale. Entre 1959 (trois exemplaires cette année-là) et 1962, entre 160 et 168 Ferrari 250 GT Berlinetta SWB sortiront des ateliers de Maranello, parmi lesquels on dénombre 75 exemplaires carrossés en aluminium et destinés à la compétition. La voiture que nous présentons est une recréation de l’une de ces 75 Ferrari 250 GT Berlinetta SWB Competizione. Elle fut réalisée par l’un des plus grands experts de la marque il y a neuf ans avec pour seul et unique objectif de réaliser la plus belle et la plus conforme recréation existante. C’est sur la base d’une Ferrari 250GTE ayant été livrée neuve à Rome en 1962 que les meilleurs ateliers italiens travailleront, châssis, moteur, pont et trains roulants étant en effet très proches sur ces deux modèles. Sur une période de trois ans entre 2013 et 2016, le châssis fut mis aux cotes compétition (empattement 2,41m) par le réputé spécialiste Reggiani près de Modène, la carrosserie fut réalisée par l’officine Bacchelli & Villa reconnue également sous le nom de Carrozzeria Autosport à Bastiglia et le moteur passa entre les mains expertes de Toni Auto, une officine installée à Maranello. La boîte de vitesses quant à elle fut refabriquée en Angleterre chez GTO Engineering et dispose à présent de cinq rapports comme les 250 GTO. Tout ce travail est minutieusement répertorié dans un très important dossier photos reprenant étape par étape la construction du châssis ou des différents éléments de la carrosserie en aluminium. Les proportions, les nervures, les alignements... le résultat est bluffant. La qualité de la peinture est également à souligner tant la teinte beige Avorio est parfaitement tendue. A l’intérieur, l’habitacle ne déçoit pas! Les commandes sont simples et là où on les attend: long levier de vitesse, le pédalier, l’ensemble des manos au tableau de bord, la sellerie de couleur marron orangé, refaite à Maranello par les célèbres Etablissements Luppi... L’ambiance Ferrari est là et la réalisa-tion est parfaite! Seuls les initiés auront repéré un volant aux dimensions réduites pour faciliter l’accès aux grands gabarits et la prise allume cigare à gauche du volant pour brancher un semblant de modernité ambiante. Lors de notre essai, que nous avons préféré réaliser sur le circuit des écuyers, loin de la circulation parisienne, nous avons découvert tout ce qui fait la magie d’une telle automobile. Il y a l’avant, le pendant et l’après... tout un cérémonial annonçant la magie à venir. Vous parler du moteur reviendrait à répéter ce que tant d’autres ont écrit. Le plus surprenant vient de son comportement, cette 250 GT Berlinetta SWB vire à plat, s’écrasant très légèrement sur ses suspensions extérieures pour bien vous faire sentir sa vitesse de passage en courbe. Elle freine fort et longtemps si l’on sait préserver les disques en utilisant le frein moteur. Que dire de la boite de vitesse? À la monté comme à la descente, l
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